Historique

Histoire

L’intervention de crise auprès de personnes suicidaires a débuté en 1990. En 1992, le Journal de la Rue est fondé.

En 1992, le désir de fournir des informations, des témoignages et des ressources sur des thématiques sociales trop souvent occultées par les médias traditionnels mène à la création du Journal de la Rue. Il devient ainsi le premier journal de rue francophone au monde, suivi en 1993 de Macadam en France puis, en 1994, de l’Itinéraire.

Les thématiques abordées dans le Journal de la Rue fournissent des informations justes, des témoignages pertinents et des ressources utiles pour les intervenants, les jeunes et le public en général.

Nous sommes nés et perdurons pour faire contrepoids au sensationnalisme ou à la partialité de certains médias. Nous les sensibilisons au respect dans le traitement des causes sociales. Nous sommes parvenus à infléchir leur approche de ces sujets. Le suicide, par exemple, n’est plus présenté comme il l’était dans les années 1990.

Le Journal de la Rue est devenu, au fils des années, un véritable laboratoire d’étude en travail social, criminologie et histoire de l’art. Des universités à travers le monde consultent le Journal de la Rue, notamment des institutions Françaises, Suisses, Belges et Sud Américaines. Le Journal de la Rue s’est fait reconnaître pour son approche novatrice en travail social.

En 1998, le Conseil d’Europe a choisi l’organisme comme objet d’observation au Québec visant à étudier l’intervention auprès des jeunes. Les résultats de cette recherche ont été diffusés auprès des pays membres de l’Union Européenne qui ont pu s’en inspirer pour l’élaboration de différents projets d’intervention.

Au début des années 1990, quand la ville de Montréal avait créé la ligue anti graffiti et que la police cherchait à mettre les jeunes délinquants en prison, Journal de la Rue a créé le Café Graffiti pour faire reconnaître ces jeunes comme étant des artistes professionnels capables de vivre de leur art.

En 1998, pour donner une scène aux artistes urbains, l’organisme crée les Off-francos. Plus de 150 rappeurs par année, de partout au Québec, y trouvent une scène pour faire leurs premières armes.

Après 5 années, en 2003, le Café Graffiti se fait offrir l’organisation d’un spectacle sur la scène principale des FrancoFolies. Des groupes qui deviendront populaires y participeront. Le rap québécois gagne ainsi ses lettres de noblesse.

De 2005 à 2008, en partenariat avec l’agence Cossette, Café Graffiti représente Volkswagen dans tous les festivals à travers le Canada.

Café-Graffiti winter tour : Mont St-Anne, Mont St-Sauveur & Lake Louise

  • Artiste Fluke, Zeck & Axe
  • Musique Chilly D
  • Camera & edition Patrick Patparazzi Landry

En 2006, dans le cadre des Journées de la Culture et du Festival Orgues et couleur, le Café Graffiti performent avec des orgues claissiques Casavant dans l’église St-Nom de Jésus.

En 2009, pour briser la barrière séparant les arts urbains des arts conventionnels, nous louons une salle de spectacle de 2 200 places avec un écran géant de 60 pieds. Décorée de toiles graffiti, dans une salle pleine à craquer, des danseurs de breakdance performent accompagnés d’un orchestre symphonique de 70 musiciens. Pour l’occasion, ils ont créé une chorégraphie sur la musique du film La Matrice.

Avec la musique du film La Matrice (Matrix), interprété par l’Orchestre symphonique pop de Montréal, 7 breakdancers exécutent la chorégraphie de Cindy McAuliffe (Goldy Locks):

  • Victor Sono (Vicious)
  • Sandy Béland (Sunday)
  • Ricky St-Jusna (Bowtox)
  • Patrick Jean Charles (Prototype)
  • Joe Danny Aurélien (Dingo)
  • Yan Fradette (Asyan)
  • Johnny Walker Bien Aimé (Skywalker)

Les artistes urbains se retrouveront par la suite à performer avec des orgues classiques Casavant dans une église.

Briser les tabous et les résistances pour créer un mieux vivre ensemble.

Une collectivité plus durable, équitable et plus inclusive

Nous laissons notre trace, un jeune à la fois. Celui-ci en laissera une dans son milieu. Il devient un aidant naturel.

Notre objectif est d’aider chaque jeune à atteindre son autonomie affective, émotive et financière. Notre intervention a pour but d’amener chaque jeune à identifier ses besoins personnels, professionnels ou sociaux, à connaître ses forces et ses limites.  Les jeunes se fixent des objectifs et leur plan d’action est confronté régulièrement.

Si tu veux aider quelqu’un, il faut aussi accepter et être ouvert à te faire aider toi-même.

Nous ne cherchons pas à imposer nos idées mais à titre de vulgarisateur nous tentons d’éclairer les gens sur les débats qu’il nous faut faire.

En nous responsabilisant dès aujourd’hui, par la prise de conscience des enjeux et en restant tolérants et ouverts, nous avons le pouvoir de bâtir ce monde plus juste et équitable ; dans le respect des genres, des sexes et des cultures.