Mission

Sa mission

– Aider à la réinsertion des jeunes marginalisés dans la société.

– Informer, sensibiliser et susciter une réflexion sur des enjeux communautaires et sociaux touchant le Québec.

– Offrir une tribune de communication particulièrement aux plus marginalisés par les arts.

– Favoriser la formation d’adultes significatifs.

Le Journal de la Rue c’est : 

Intervention auprès des jeunes

Le Journal de la Rue base son intervention sur la reconnaissance du jeune en tant que personne à part entière. Il est accueilli sans préjugés. Un jeune n’a pas que des problèmes à régler. Il a aussi des besoins. Le Journal de la Rue le soutien pour qu’il se penche sur ses aspirations, ses talents. Cette forme d’intervention mélange l’animation culturelle, l’intervention psycho-sociale et l’économie sociale.

Les jeunes sont au cœur des préoccupations, actions et décisions de l’organisme

Journal de la Rue a été créé pour venir en aide aux jeunes marginalisés. Couper des ressources conventionnelles ces jeunes se retrouvent dans des situations de précarité dans plusieurs sphères de leurs vies. Nous les aidons à mieux définir leurs besoins et de compléter un plan d’action. Les jeunes sont accompagnés tout au long de leur parcours et leur plan d’action est réévalué régulièrement.

Travail de rue, création de projets répondant aux jeunes en situation d’itinérance et/sous mandat. Donner une voix et la parole à ceux qui n’ont pas l’occasion de l’avoir.

Nous respectons le rythme du jeune. Nous établissons une relation privilégiée avec lui. Nous devenons une ressource permanente et significative pour lui.

Pour les intervenants, les activités sont des prétextes d’intervention et des moyens pour entrer en relation avec les jeunes. Pour les jeunes, ce sont des moyens d’expression qui leur permettent de développer certaines habiletés, de faire certains apprentissages et de vaincre leurs peurs. Lors de ces activités, nous recevons de nombreuses confidences qui nous permettent d’apporter une aide appropriée et significative.

Nous devenons une famille sociale pour les jeunes que nous accompagnons.

En 1997, les jeunes voulaient avoir un local commercial pour montrer leur art et leur talent. Pas dans une ruelle ou une rue secondaire. Dans leur quartier Hochelaga-Maisonneuve et sur la rue Ste-Catherine avec de grandes vitrines. Pour répondre à leurs besoins, en 1997, le Café Graffiti est né.

L’organisme s’investit à les rendre autonome et responsable. Les jeunes prenaient charge du local et l’ouvraient à leur guise. Il devenait responsable des gens qu’il y laisse rentrer. Ils devenaient des mentors, des aidants naturels pour les plus jeunes.

La clé du Café Graffiti avait un impact très important. Privilégié de l’avoir, il sentait que le local était le leur, qu’ils y étaient chez eux. Un lieu pour exercer leur art : le graffiti, la danse, la musique, la poésie urbaine…

Le Café Graffiti a parrainé une équipe de graffiteur pour représenter le Québec lors d’une compétition internationale à Santo Andre au Brésil. Ils y ont été seuls. Ainsi, ils ne délèguent pas à des adultes accompagnateurs leurs responsabilité. Ils apprennent à se prendre en main et à se débrouiller.

Prendre l’avion, être à l’heure, respecter un budget préétabli, assurer une bonne entente à travers les 10 participants, s’accommoder de ses collègues pendant les semaines qu’aura duré ce voyage… Le défi qui s’imposait à nous ; combattre l’adrénaline des méfaits par une intensité positive encore plus forte.

Nous ne cherchons pas à le faire entrer dans un moule. Nous devons parfois jouer du coude pour permettre l’expression du jeune et de son épanouissement. Nous modifions le regard de la société envers le jeune.

Les jeunes sont au cœur de notre mission. À leur contact, l’organisme se transforme. Nous créons de nouveaux projets pour répondre à leurs aspirations. C’est notre façon de demeurer novateurs, avant-gardistes et significatifs.